Quantcast
Channel: Terre & Nature
Viewing all articles
Browse latest Browse all 179

Sa mission est de rendre la ville plus verte

$
0
0
Sa mission est de rendre la ville plus verte © Olivier Born

1. Le métier
«Mon poste touche à de nombreux aspects de la gestion environnementale de la ville de Nyon. Il est très transversal, et c’est aussi cela qui fait son intérêt. Je supervise deux pôles bien distincts: le domaine des routes et celui de l’environnement. Dans le premier, il s’agit avant tout d’avoir un suivi sur les grands chantiers de la commune, en contrôlant si les déchets sont éliminés correctement, par exemple. Pour ce qui concerne l’environnement, je suis responsable de mener à bien plusieurs projets favorisant la biodiversité en ville. Enfin, la communication constitue une part importante de mon travail. Lors du passage aux sacs-poubelle taxés, par exemple, il était primordial de bien expliquer les avantages de cette mesure. Nous effectuons également des actions de sensibilisation et d’information auprès des habitants, à l’instar de la journée Nature en ville ou de la Journée de l’eau.»

2. La formation
«Il y a beaucoup de moyens d’arriver à un poste tel que le mien. Pour ma part, j’ai étudié les sciences de l’environnement aux Etats-Unis, en me spécialisant dans la biologie. J’ai ensuite obtenu un master en aménagement du territoire à Chambéry, consacré spécifiquement aux régions de montagne. Puis j’ai suivi une formation proposée par le WWF pour devenir conseillère en environnement.»

3. Les qualités requises
«Il faut être polyvalent, au vu des tâches très diverses qui m’incombent. La curiosité est également une qualité importante. J’ai de la facilité à communiquer et j’aime trouver des solutions dans le cadre de débats qui opposent des acteurs qui ont des intérêts divergents. C’est souvent le cas lorsque nous intervenons afin de nous assurer qu’un chantier respecte les normes de protection du sol. Il arrive que nos intérêts écologiques entrent en conflit avec les intérêts économiques des promoteurs. Dans ces cas-là, il faut faire preuve de beaucoup de diplomatie!»

4. Les inconvénients
«Travailler au sein d’une administration implique des processus relativement longs. Cela ne va pas toujours aussi vite que je le voudrais, et dans tous les cas moins vite que dans le cadre d’un organisme privé. Par ailleurs, il n’est pas toujours facile de mettre en pratique des principes écologiques. Pour reprendre l’exemple de la taxe au sac, cela n’a pas été évident de justifier auprès de la population le bien-fondé de cette initiative très contraignante.»

5. Les débouchés
«Dans cette profession, beaucoup de perspectives sont ouvertes. Dans le cadre public, je pourrais travailler dans d’autres administrations, cantonales ou fédérales. Il existe aussi de nombreux bureaux d’études privés et organismes de protection de l’environnement. Je me sens bien dans une structure locale. Cela permet de constater des résultats concrets dans un délai bien plus court que ce ne serait le cas à l’échelle internationale.»

Clément Grandjean

Terre&Nature, le 21 novembre 2013

Bio Express

Grande skieuse, Maria Daher aime par-dessus tout être en plein air. Une passion qui l’a amenée à s’engager dans 
le domaine environnemental. Il était indispensable pour elle de trouver un équilibre entre nature et travail. Sa plus grande passion? Son fils, qui aura bientôt un petit frère ou une petite sœur…


Viewing all articles
Browse latest Browse all 179

Latest Images

Trending Articles